S-1996-01-1996_OVF

L’ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE, INC AlOCIACION MEDICA MUNDIAL, INC
THE WORLD MEDICAL ASSOCIATION. INC.
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Octobre 1996 10.110
Original: anglais
PRISE DE POSITION DE L’ASSOCIATION MEDICALE MONDIALE
SUR
LA PLANIFICATION FAMILIALE ET
LE DROIT DE LA FEMME A LA CONTRACEPTION
Adoptee par la 48e Assembles generale
Somerset West (Republique d’Afrique du Sud), Octobre 1996
Le texte suivant est une synthese des deux textes de declaration de 1’AA1lvf, asavoir sur « le
I.e -iexfe Mllfianre.,-j-Jllc/’syJlrnc.J:PUolJ ‘:..£Dcx:….l 0•.0>- et sur « [a planification jamiJiale » (Doc.
droit de lajemme ala contraception » (Doc, lO.D) et sur « la planification familiale » (Doc.
17.£). Desormais, if remp/ace et annu/e /es deux textesprecedents.
1. L’Association Medicale Mondiale reconnait que les grossesses non desirees
peuvent avoir des effets importants et permanents sur la sante de la femme et de
ses enfants. Elle approuve par consequent la p/anification fami/iale dans la mesure
ou elle a pour but I’enrichissement et non la restriction de la vie.
2. L’Association Medicale Mondiale affirme que toutes les femmes devraient
pouvoir choisir Ie controle de leur fecondite plutot que de la laisser au hasard. La
capacite a regulariser et controler la fecondite devrait etre consideree comme
primordiale tant pour la sante physique et mentale de la femme que pour son bien-
etre social. La contraception peut prevenir Ie deces premature procedant des
risques auxquels une grossesse non desiree I’expose. Une grossesse menee a
terme contribuera apreserver la survie des nourrissons et des enfants et peut aider
I’individu amieux exprimer tout son potentiel. Ainsi I la femme a Ie droit de connaitre
son corps et son fonctionnement et elle doit pouvoir recevoir, si tel est son souhait,
tous les conseils meoicaux et sociaux necessaires pour beneflcier de la planification
familiale. L’homme, au merne titre que la femme, devrait aussi recevoir un
enseignement sur la contraception.
3. Bien que largement insatisfaite, il existe dans beaucoup de pays en
developpement une forte demande en matiere de controle de fecondite. Dans ces
pays, de nombreuses femmes souhaitent preverur fa grossesse bien que n’utilisant
pas de moyen de contraception. L’Association Medicale Mondiale affirme qu’une
femme a Ie droit, quels que soient sa nationalite, son rang au ses croyances,
d’exercer, tout en tenant compte de la situation familiale, son libre choix en matiere
de contraception. Lorsqu’une femme necessite des soins que Ie medecm estime ne
pouvoir lui fournir, it faudrait pouvoir la diriger vers un autre medecin. La liberte
d’acces de la femme a la contraception doit etre defendue et protegee contre les
pressions de groupe.
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4. Par consequent, l’Association Medicale Mondiale:
a) recommande que chaque association medicate nationale s’emploie
activement aattirer I’attention sur I’interet de l’enseignement de la planification
familiale et s’unisse au besoin ad’autres groupes pour garantir la plus grande
qualite de diffusion. d’informations et de prestation de services;
b) invite les ecoles de medeclne a inclure /a planification familiale au
programme d’enseignement de la sante de la mere et de « enfant; et
c) manifeste son desir d’aider et de promouvoir la planification familiale
en invitant les organisations concernees a organiser des conferences, des
colloques ou des etudes sur les aspects utiles de la planification familiale.
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