Les infirmières et les médecins se réjouissent de la décision de la cour libyenne d’annuler les condamnations à mort


Le Conseil International des Infirmières et l’Association Médicale Mondiale se sont réjouis de la décision de la cour suprême de Libye d’annuler les condamnations à mort et d’ouvrir un nouveau procès pour les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien, accusés d’avoir inoculé le virus du SIDA à plus de 400 enfants.

En mai 2004, les infirmières – Kristiana Malinova Valcheva, Nasya Stojcheva Nenova, Valentina Manolova Siropulo, Valya Georgieva Chervenyashka et Snezhanka Ivanova Dimitrova – ainsi que le Dr Ashraf Ahmad Jum’a avaient été condamnés à mort pour avoir soi-disant inoculé le virus du SIDA à des enfants de l’hôpital pour enfants de al-Fateh en Lybie.

La cour suprême de Lybie vient d’annuler les sentences et d’accepter l’appel contre la cour pénale portant à la fois sur le fond et la procédure.
Le parquet s’est déclaré d’accord avec les avocats de la défense sur les  » irrégularités  » commises lors des arrestations et des interrogatoires des accusés. Avant la récente décision de la cour suprême de Lybie, les témoignages d’expert semblaient avoir été ignorés. Ils indiquaient que les enfants avaient probablement été infectés à cause du manque d’hygiène dans l’hôpital. En réalité, les infections auraient eu lieu avant que les accusés ne commencent leur travail à l’hôpital et ont continué après leur arrestation.

Le CIN et l’AMM demandent qu’un nouveau procès ait lieu rapidement, que les preuves collectées par les experts internationaux soient prises en compte et que les professionnels de santé soient libérés.