L’Association Médicale Mondiale demande à ce que la Chine cesse d’utiliser les prisonniers pour les transplantations d’organes.


L’Association Médicale Mondiale lance un appel à la Chine pour qu’elle cesse immédiatement d’utiliser les prisonniers comme des donneurs d’organes.

Lors de la réunion de son Conseil à Divonne les Bains, les représentants de l’AMM de plus de 20 pays ont demandé à ce que l’Association Médicale Chinoise, membre de l’AMM depuis 1997, condamne cette pratique et veille à ce que les médecins chinois ne soient pas impliqués dans le prélèvement d’organes sur des prisonniers chinois exécutés.

En réponse aux rapports faisant état de prisonniers chinois exécutés sur lesquels on prélève des organes, une résolution a été rédigée au cours de la réunion. Elle souligne l’importance de choisir librement et en toute connaissance de cause de donner ses organes. La résolution reprend la politique de l’AMM qui stipule clairement que les prisonniers et autres personnes en détention ne sont pas en mesure de donner librement leur accord et que dans ces conditions, leurs organes ne doivent pas servir à des transplantations.