Produits chimiques

Les progrès de la recherche environnementale  ont contribué à mettre en lumière les inquiétudes manifestes liées aux graves dangers potentiels de certains produits chimiques sur la santé humaine.

Depuis 2006, l’Approche  stratégique de la gestion internationale des Produits Chimiques (SAICM) vise à promouvoir une gestion saine des produits chimiques. La  SAICM est un cadre politique plurisectoriel et pluripartite dont le but est de promouvoir la gestion saine des produits chimiques et des déchets dangereux dans le contexte du développement durable. Depuis 2009 elle demande un engagement plus fort du secteur de la santé dans la mise en place de l’approche stratégique, en consultation avec l’OMS. Une plus grande attention est demandée afin  que les personnes particulièrement vulnérables de la société soient protégées des risques liés aux produits chimiques dangereux, à savoir les enfants et les travailleurs. L’AMM est impliquée dans le développement d’une stratégie visant à une plus grande implication du secteur de la santé dans la SAICM.

Mercure

Le mercure, même à des doses relativement faibles, peut être très néfaste pour la santé, notamment au niveau neurologique. Le mercure faisait partie de nombreux appareils/instruments médicaux, principalement des thermomètres et des sphygmomanomètres. Ces instruments se cassent ou fuient régulièrement et viennent aggraver le fléau que représente le mercure pour l’environnement  et exposent le personnel de santé aux graves effets du métal proprement dit.

Un nombre croissant d’organisations sanitaires et environnementales défendent et gèrent des projets dans le monde entier pour réduire la surexposition au mercure des enfants et des adultes et pour étudier comment remplacer les équipements médicaux à base de mercure par d’autres  financièrement abordables, précis et sûrs.

En 2008 l’AMM s’est associée au UNEP Global Mercury Partnership et en particulier au “Mercury in products”, partageant ainsi l’objectif de ce partenariat qui est de protéger la santé humaine et l’environnement contre la libération de mercure et de ses composants.

En 2013 les pays ont adopté  la Convention de Minamata sur le mercure, un accord environnemental multilatéral et contractuel. Elle réglemente l’utilisation et la libération dans l’environnement du mercure par des secteurs tels que l’orpaillage artisanal, la combustion au charbon et les produits contenant du mercure. L’AMM a été impliquée dans le processus de négociation du Pacte.