L’AMM demande une libération immédiate du religieux iranien


L’Association Médicale Mondiale a écrit au dirigeant iranien, l’Ayatollah Sayed ‘Ali Khamenei, pour qu’il fasse immédiatement libérer le religieux iranien emprisonné, Sayed Hossein Kazemeyni Boroujerdi, qui purge actuellement une peine de 11 ans de prison.

Le Président de l’AMM, Dr. Xavier Deau, a fait savoir que Kazemeyni Boroujerdi avait besoin d’urgence d’un traitement médical et qu’il devait être libéré en tant que prisonnier d’opinion.

Dans son courrier, Dr. Deau écrit ce qui suit : « Selon Amnesty International et le groupe de défense des droits civils de Boroujerdi, M. Kazemeini Boroujerdi  souffre d’un certain nombre de pathologies  – diabète, asthme, maladie de Parkinson, problèmes rénaux et cardiaques et de graves douleurs dans les jambes et au niveau des lombaires. Il a aussi indiqué qu’il était en partie aveugle d’un œil. Son état de santé s’est aggravé et il tombe fréquemment.

Amnesty International le considère comme un prisonnier d’opinion pour avoir plaidé pour la séparation de la religion et de l’état. Il a subi des  pressions sans cesse plus grandes pour écrire et signer des « confessions » ce qu’il a refusé.

« Nous sommes extrêmement préoccupés par cette situation qui révèle une violation flagrante des principes de l’éthique médicale et des normes en matière de droits humains. Le droit de chacun à jouir de la meilleure santé physique et mentale est une composante fondamentale des droits humains, inscrite dans l’article 14 du Pacte International sur les droits économiques, sociaux et culturels que la République Islamique d’Iran  a ratifié en 1976.

« Nous faisons appel à travers vous aux autorités iraniennes pour veiller d’urgence à ce que M. Kazemeini Boroujerdi ne subisse aucune torture ou mauvais traitement et que de plus, il bénéficie des soins médicaux dont il pourrait avoir besoin, hors de la prison si nécessaire, comme le recommande la clinique de la prison. De plus, nous vous demandons respectueusement de le libérer immédiatement et sans condition, en tant que prisonnier d’opinion. »