L’AMM demande la coopération des gouvernements dans l’urgence de santé publique du mpox (variole simienne)


L’Association Médicale Mondiale demande aux gouvernements d’adhérer aux principes de la Déclaration Politique des Nations Unies sur la Prévention, la Préparation et la Réponse aux Pandémies (PPPR), en réponse à la désignation par l’OMS de la variole simienne (mpox) comme urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC).

« Face à la crise du mpox, l’AMM demande aux pays de renforcer la coopération régionale et internationale afin d’adopter une approche unie, multisectorielle et de haut niveau. Nous demandons aux gouvernements de garantir un accès abordable, équitable et rapide aux contre-mesures médicales contre la variole simienne (mpox). Et pour que personne ne soit laissé pour compte pendant l’urgence de santé publique de la variole simienne (mpox), l’AMM encourage les gouvernements nationaux à fournir un accès universel à des services de santé de qualité, sans difficultés financières, pour tout le monde et en particulier pour ceux qui se trouvent dans des situations vulnérables », a déclaré  le Dr. Lujain AlQodmani, Présidente de l’Association Médicale Mondiale.

« Les défis auxquels le monde est actuellement confronté pour répondre à cette épidémie soulignent l’importance d’améliorer la solidarité mondiale. C’est essentiel pour garantir que tous les pays contribuent à soutenir les régions où des épidémies se déclarent, afin de protéger la santé des populations touchées et d’empêcher leur propagation au niveau international », poursuit le Dr AlQodmani.

La mise en œuvre de ces principes par le biais du Règlement sanitaire international (RSI) amendé et, si possible, d’un nouvel accord sur les pandémies, est essentielle pour que nous puissions faire mieux à l’avenir. Les organisations de la société civile telles que l’AMM et ses membres du monde entier peuvent contribuer activement à la mise en œuvre de ces principes.

L’AMM demande également aux pays de continuer à investir dans le développement et le soutien d’un personnel de santé qualifié, ce qui est fondamental pour construire des systèmes de santé solides et résistants, mieux préparés aux pandémies et aux urgences de santé publique.